La localisation cadastrale ancienne (datée de 1818) de ce patrimoine architectural dit « vernaculaire », situe la fontaine dans la Grande Rue actuelle.

Elle présente la particularité d’être adossée à une maison dont la construction est certainement contemporaine. La fontaine est datée de 1822.

Elle se présente comme la façade d’un temple antique de l’ordre ionique. La fontaine proprement dite s’écoule par trois bouches équipées de goulottes en métal cuivreux dont deux sont cassées au droit de la maçonnerie.

Au-dessus de chacune, un anneau en fer surmonté d’une sorte d’agrafe également en fer sont scellés dans la pierre. Si la fonction de l’anneau paraît évidente, celle de l’agrafe ne l’est pas.

Cependant, cette fontaine est dépourvue de bassin et ne peut faire fonction d’abreuvoir, d’autant plus qu’on y accède par un escalier. 

La création de l’escalier, suite à une modification de la rue, a bloqué l’accès à la fontaine.

Une délibération du conseil municipal datée du 9 juin 1822 décide de la reconstruction de la fontaine qui comporte « trois ouvertures pour donner de l’eau » ; ceci attesterait de l’origine de 181 .

Il apparaît, à la lecture des délibérations des différents conseils municipaux suivants (8 mai 1823, 1 ^er novembre 1835) que cette fontaine aurait subi de nombreuses modifications, dont la maison contre laquelle elle est adossée ; cette dernière aurait été construite sur les ouvrages hydrauliques de la fontaine, dont le réservoir est invisible et situé à un niveau inférieur à celui du rez-de-chaussée de la maison. La fontaine n’est plus utilisée aujourd’hui et son eau a été déclarée « non potable ».

Cette fontaine est très représentative de la volonté de la municipalité de montrer sa prospérité et d’améliorer le confort et l’hygiène publics. Bien que située dans un quartier peu passant, elle est un des plus beaux ouvrages de la ville.

Les Vestiges sont SOUS la halle de la mairie

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Chaque année, la population du Bugue se retrouve devant le monument aux morts pour rendre hommage aux morts des guerres du XXème siècle. Ce dernier est situé place Léopold Salme. Vous pouvez scanner un qr code pour avoir toutes les informations nécessaires. 

Grotte préhistorique, classée monument historique, contenant d’authentiques et très grandes gravures du magdalénien moyen (15000 ans avant J-C.). « Pour comprendre Lascaux il faut d’abord voir Bara-Bahau … »

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Musée qui nous ramène à l’âge de pierre, période qui, en Europe de l’Ouest, s’est achevée vers 2.000 ans avant J-C.

Amédée Dutard est né au Bugue le 17 février 1817. Il est le petit-fils de Jean René Gomaire et de Mathieu Dutard (1 ^er maire du Bugue en 1790). Il a exercé une brillante carrière d’avocat à Bordeaux.

Il est décédé en son domicile à Paris le 11 février 1888. Le maire de l’époque, M Chaussade et le conseil municipal ont décidé à l’unanimité de baptiser la place connue sous le nom de place des Sabots, Place Dutard, comme témoignage de leur profonde reconnaissance (voir délibération du 1 ^er avril 1888).

En effet, Amédée Dutard a fait un legs de 20 000 francs « pour les revenus en être affectés aux pauvres ». Les termes exacts du testament sont :

«je lègue à la commune du Bugue (Dordogne) où je suis né, la somme de vingt mille francs….en affectation spéciale au soulagement des pauvres et le revenu devra leur être distribué chaque année intégralement. »